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Foyer Notre-Dame de la Forêt
pour la survie de la population Pygmée Bagieli

Région de Bipindi, Cameroun
    

    

Le personnel travaillant au Fondaf « En 1998, à la demande des Petites Sœurs de Jésus et d'Antoine HUYSMANS, promoteur de la Méthode ORA adaptée tout spécialement à la scolarisation des enfants de la forêt, nous avons été appelés pour remettre sur pied et réorienter le projet Pygmées de Bipindi, interrompu suite au départ des Sœurs de l’Assomption qui ont passé près de 20 ans à scolariser les enfants Pygmées.

Jusqu’à leur départ, la situation sociale et économique de la population concernée ne s’est guère améliorée. Aujourd’hui encore, cette situation reste déplorable, particulièrement dans le domaine de la santé et de l’éducation. Si rien n’est fait rapidement, nous ne serons pas surpris que cette population s'éteigne et disparaisse dans les années à venir. Les Pygmées de la région de Bipindi sont vulnérables au point que, n’ayant pas de moyens financiers pour aller au centre de santé, certaines maladies (tuberculose, hernies, infections) pourtant curables entraînent malheureusement leur mort. L’éducation des enfants est également compromise, pour les mêmes motifs. Face à cette triste et malheureuse situation, ne somme-nous pas interpellés ?

Les Pygmées du Cameroun, et particulièrement ceux de Bipindi, sont totalement abandonnés à leur inacceptable sort. Peuple marginalisé et exclu, il nous intéresse au plus haut niveau, il a droit à tous les droits reconnus à toute personne humaine.

Il est temps de laisser d’abord de côté toutes nos grandes théories et philosophies pour voler urgemment au secours d’un peuple en voie de disparition.

Sensibles à leurs pathétiques conditions de vie, nous, responsables du FONDAF, nous avons inscrit et engagé auprès de la population cible des actions en éducation globale, en agriculture, en élevage, en droit de la personne humaine et en soins de santé primaire. Nous souhaiterions vivement bénéficier d'un appui extérieur pour ce dernier volet.

Notons cependant que, tout seuls, nous n’y parviendrons pas. C’est pourquoi nous lançons à travers le monde entier un cri de détresse auprès des partenaires locaux et internationaux ainsi qu’auprès des organisations et personnes de bonne volonté soucieux du développement et de la liberté de toutes les minorités, et particulièrement des Pygmées, dans le respect de leur différence. »

Luz Elena GUEVARA et Kassaïmon DAIMON